Les travaux de buildingSMART France accompagnent les pratiques BIM en France
L’ambition de bSFrance est double : répondre aux problématiques métiers liées au BIM et contribuer au développement de l’openBIM. Les travaux de buildingSMART France s’organisent autour de quatre axes : IFC et formats interopérables ; Process (IDM, management de l’information) ; Data product ; Compétences. Chacune de ces thématiques est traitée par des groupes de travail sur deux axes.
1/ Les aspects normatifs : pour des expérimentations en amont des standards afin de faire émerger des référentiels ou des spécifications techniques.
2/ « BIM en pratiques » : sur l’implémentation concrète du BIM pour répondre aux attentes du terrain, et devant aboutir à des productions opérationnelles et accessibles (mémos et des guides utiles à tous les professionnels dans leur quotidien BIM par exemple). Chaque membre de buildingSMART France peut participer à ces travaux et assister aux webinars « privés » sur l’avancée des actions menées.
Les thématiques BIM traitées par bSFrance
Pour participer aux travaux de buidingSMART France – Mediaconstruct, il suffit d’être membre de l’association et de nous contacter. Vous pourrez alors rejoindre le ou les groupes de travail qui vous intéresse.
Guide de convention BIM
Ce groupe de travail BIM devrait s’intéresser à présent à la question des MVD2 et des IDM3.
- Modélisation des Informations Interopérables pour les Infrastructures Durables. 2.Model View Definition. 3.Information Delivery Manual.
Plateforme BIMstandards
Systèmes de classification BIM
Supervisé par Yannick Cotherel (Cerqual), ce groupe de travail a produit un rapport d’étude portant sur l’ensemble des systèmes de classification pour le BIM (Uniclass 2015, Omniclass, UNIFORMAT II, UniFormat 2010, IFC, Iniès…). La communauté buildingSMART International (bSI) y voit une référence et a demandé sa traduction en anglais. Deux objectifs sont aujourd’hui poursuivis : développer un tableau de correspondance des systèmes de classification et Guide pratique d’utilisation des systèmes de classification du BIM.
Qualité des données dans le BIM (datas)
Certains produits et propriétés BIM doivent être obligatoirement réglementés ou certifiés suivant différents critères : certification NF, normes européennes CEN, label qualité, données environnementales, etc. Dirigé par Thibaut de Loynes, ce groupe de travail identifie ces propriétés porteuses de valeurs qualifiées ou certifiées. Le but : valoriser les données qualifiées afin de les intégrer dans les processus de calcul et les exploiter dans le BIM.
Formation BIM et recherche
Après la publication d’un code déontologique du BIM en 9 principes, ce groupe de travail – encadré par Emmanuel Natchitz (ESITC Paris) et Rémy Lannoy (Cerib) – poursuit 4 actions :
- certification individuelle bSI à proposer en France ;
- label volontaire openBIM destiné aux formations (initiale ou continue) ;
- élaboration d’un partenariat avec les établissements de formation adhérents pour mieux les intégrer dans bSFrance ;
- inventaire des mémoires et thèses professionnels, et prix annuel pour valoriser la recherche appliquée, en complémentarité du colloque d’EDUBIM.
Géoréférencement & BIM
Etant donné que les usages logiciels sont parfois méconnus des utilisateurs, un travail complémentaire a été entrepris. Il s’agit de rassembler des fiches méthodologiques pour chaque logiciel de modélisation BIM concerné par le géoréférencement. Celles-ci seront publiées sur la plateforme bIMstandards.
Groupe miroir PPBIM/POBIM
Ce groupe de travail dirigé par Patrick Valton (Legrand) puis Valentin Malemanche (BIM&Co) œuvre dans le prolongement de notre « Product Room : objet et propriété BIM ». Son but ? Établir une méthodologique pour accompagner l’implémentation opérationnelle des objets génériques et des objets manufacturés. Un mémo pratique « BIM, objets et produits en pratique » est déjà paru. De plus, le groupe de travail compte produire un guide intégrant :
- les règles professionnelles de définition des objets architecturaux et équipements techniques,
- une quantification et une définition de base des objets,
- les définitions des objets en CAO et logiciels de calcul.
Dans ce but, le groupe a travaillé en étroite collaboration avec d’autre groupes (BIM CVC / BIM ELEC, Afnor PPBIM, CEN TC 442, NATSPEC, etc.).
Cahier des charges pour un DCE d’une opération en BIM
Encadrés par Aybike Avinal (Adatt) et Thibault Bourdel (Arep), les membres de ce groupe de travail avaient pour objectif de déterminer les caractéristiques d’un DCE numérique. Leur mission consistait à rédiger un cahier des charges de préconisations destiné aux maîtres d’ouvrage. Après avoir identifié le contexte juridique et technique, le groupe de travail livrera un mémo pratique pour la réalisation d’un DCE dans le cadre d’une opération menée en BIM.
Expérimentation des formats d’échanges entre catalogues, bibliothèques et logiciels BIM (en suspens)
Supervisé par Frédéric Grand (Quod Semantics), ce groupe de travail devait identifier un format de fichier permettant l’échange de propriétés associées à un objet BIM dans les maquettes. Pour cela, ses membres ont établi un scénario de définition et de sélection collaborative, concourante et itérative. Celui-ci a été testé sur 2 exemples : des chemins de câbles et des fenêtres. Dans le cadre de la CN PPBIM et du GE4, le groupe de travail a remonté ses conclusions à l’Afnor. Dès que cette dernière aura transmis ses retours, le groupe de travail poursuivra son action.
« Lancée à l’initiative du terrain, la norme est le fruit d’une co-production entre les professionnels et acteurs ayant perçu le bénéfice qu’il y a pour leur marché et qui choisissent de s’engager dans leur élaboration »
Sans normes, pas d’avenir pour le BIM !
La pérennité et la valeur du système d’information délivré grâce au BIM repose sur deux éléments clés. Le premier est la valeur de l’information : est-elle à jour ? Qui en est l’auteur ? Est-elle unique ? Le second est sa capacité à être réutilisée : peut-on relire et la mettre à jour ? La normalisation BIM installe des cadres de référence partagés, stabilisés et publiés dans la communauté. Elle est ainsi le seul outil permettant de garantir ces conditions, durant les dizaines d’années du cycle d’un ouvrage.
La France a compris l’importance des actions liées à la normalisation BIM : la feuille de route établi par le PTNB, a d’ailleurs était reconnue par l’EU BIM Task group, comme une des actions publiques qu’un pays puisse engager pour développer le BIM.
Sans normes, pas d’avenir pour le BIM !
La pérennité et la valeur du système d’information délivré grâce au BIM repose sur deux éléments clés. Le premier est la valeur de l’information : est-elle à jour ? Qui en est l’auteur ? Est-elle unique ? Le second est sa capacité à être réutilisée : peut-on relire et la mettre à jour ? La normalisation BIM installe des cadres de référence partagés, stabilisés et publiés dans la communauté. Elle est ainsi le seul outil permettant de garantir ces conditions, durant les dizaines d’années du cycle d’un ouvrage.
La France a compris l’importance des actions liées à la normalisation BIM : la feuille de route établi par le PTNB, a d’ailleurs était reconnue par l’EU BIM Task group, comme une des actions publiques qu’un pays puisse engager pour développer le BIM.