On weBIMe pour vous

Mai 14, 2020

Le 5 mai dernier, bSFrance a organisé un digital BIM’s day dans le cadre de sa mission « BIM pour tous » : une matinée de webinaires techniques gratuits pour que chacun progresse dans sa démarche BIM. Un succès avec plus de 1000 inscriptions cumulées sur les 4 webinaires ! Nous vous proposons de faire le point sur chaque webinaire avec les questions qui ont été posées… et les réponses apportées ! Et pour information, ces thématiques et 10 autres de plus seront développées dans le cycle openBIM du Congrès à BIM World les 7 et 8 octobre (code visiteur EXPOBSFRANCE ; pass congrès -15% : BSFRANCE20).

Webinaire openBIM « Les conditions techniques sont-elles réunies pour développer le jumeau numérique ? » par Frédéric Grand, référent data product, coordinateur international bSFrance.

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Découvrez le guide « Modèles d’objets numériques » : en téléchargement ici

  • Qu’est-ce qu’un API ?L’API (Application Programming Interface) de bSDD est une interface de programmation permettant à des logiciels de se connecter et d’interagir avec bSDD. Cela autorise la création de plugin dans les logiciels BIM.
  • Export IFC avec quel MVD ? L’export IFC enrichi de propriétés définies dans un dictionnaire externe n’est pas dépendant du MVD choisi.
  • La ISO 23386 est-elle disponible en français ? La norme ISO 23386 sera prochainement disponible en français, en vente sur le site de l’Afnor. Pour le moment elle n’est en vente qu’en version anglaise.
  • Remarque d’un participant : La liaison des objets avec une définition du bSDD se faisant dans l’export IFC, l’information n’est donc pas dans les objets présents dans le logiciel de modélisation natif (Géomensura dans cet exemple). Cela pose également des questions de responsabilité de la saisi des informations et l’absence des informations dans le modèle natif. Réponse. Dans le cadre de la vidéo, l’enrichissement de la sémantique est réalisé sur la plateforme collaborative, mais on peut tout à fait réaliser cet enrichissement dans un logiciel de modélisation. C’est le cas dans les Poc réalisés avec Autodesk en 2018 et 2019 dans le cadre desquels l’enrichissement est fait sur le modèle natif Revit ou Civil 3D. Cette fonctionnalité sera également disponible dans Geomensura bientôt.

 

Webinaire openBIM « Géoréférencement : avez-vous les pieds sur Terre ? » avec Emmanuel Natchitc, ESITC Paris, référent « Compétences » bSFrance.

Replay et prochain webinaire sur le sujet le 16 juin au Smart bati day

Découvrez le guide « Géoréférencer un projet en BIM » : en téléchargement ici

  • Est-ce pour cela que tous les points NGF sur les monuments ont disparu ? Les bornes IGN sur les monuments ne sont pas maintenues mais elles restent valables.
  • Quel est le lien entre les niveaux NGF et les altitudes des cartes aéronautiques ?Le système altimétrique des cartes aéronautiques est complètement différent. L’altitude au sol est l’IGN 69. Cette altitude n’est pas celle prise en charge par les avions. On définit l’altitude de vol comme la position verticale d’un aéronef au-dessus du niveau moyen des mers. Cette altitude est exprimée en pieds AMSL (Above Mean Sea Level). Un altimètre réglé sur le calage QNH indique une altitude. Lorsque l’on est au sol sur un aérodrome donnant le QNH, l’altimètre indique l’altitude de l’aérodrome. Voici le lien vers les fiches signalétiques IGN ou les coordonnées et les altimétries :  https://geodesie.ign.fr/fiches/index.php?module=e&action=visugeod
  • Donc, Lambert 93 = Lambert 9 zone = NGF 93? Le Lambert 93 et les projections CC ont bien la même définition des paramètres de projection. En revanche, le RGF 93 est le système de coordonnées attaché. Ces 2 systèmes sont complémentaires, on définit la projection puis le système de coordonnées associé.

 

Webinaire openBIM « Pourquoi s’intéresser aux MVD pour faire du BIM ? » avec Jean-Paul Trehen, Legendre, référent « Process » bSFrance.

Replay 

  • Est-il est dangereux de confondre BEP et convention BIM ?
    Le dernier terme n’est pas normalisé et comprend souvent beaucoup plus de choses variées. La norme 19650 adopte en effet le nom de plan d’exécution BIM comme traduction française de l’appellation anglo-saxonne BIM Execution Plan. Le titre 2 de la norme indique les attendus du plan d’exécution BIM. Ces attendus sont également inscrits dans le guide V2 pour l’élaboration d’une convention BIM.
    Le terme convention est le résultat d’un consensus lors de l’élaboration de la première version du guide. A cette époque, certaines organisations représentatives s’étaient opposées très fermement à la traduction littérale.
    Quel que soit son nom, il est important que le document qui explicite la gestion de l’information par la modélisation de l’information, couvre, à minima, les recommandations de la norme 19650. Donc la réponse est « Non » même si les deux sont liés – cf le schéma p5 du guide de rédaction d’une convention BIM (téléchargeable ici) qui explique cette relation.

 

Webinaire openBIM « Comment implémenter un système de classification dans vos projets BIM ? » avec Sébastien Teissier, Alyos Ingénierie, membre du CST de bSFrance.

Replay et et prochain webinaire sur le sujet le 16 juin au Smart bati day

Découvrez le Rapport sur les Systèmes de classification (70 pages) : en téléchargement ici

  • Dans votre tableau de comparaison des classifications, que signifie le rond : OK ou NOK pour l’usage en vis à vis ? Dans ce tableau :

Le trait indique que ce système est peu voire pas adapté pour cet usage. Le rond indique que ce système est moyennement adapté pour cet usage. La croix indique que ce système est adapté pour cet usage

  • Est-ce qu’on peut obtenir la localisation ? Oui c’est possible mais cela se présentera comme une énumération des localisations. Par exemple si vous faites cette manipulation sur une porte, vous aurez une énumération des pièces à laquelle chaque porte est rattachée, ce qui est compliqué à exploiter dans un CCTP si vous avez une à deux pages de localisations (alors que l’on peut retrouver la vision de ces éléments dans le modèle BIM, grâce au lien entre BIMoffice et le modeleur : clic sur la quantité et demande à voir dans Archicad par exemple).
  • Qu’en est-il des infrastructures linéaires (routes-rails) ? Ce serait la même manipulation, le plus compliqué sera de trouver la classification qui le permettrait (c’est assez rare).
  • Peut-on utiliser deux classifications différentes dans un même projet ? Quel interêt ? Oui, cela permettrait d’avoir des données complémentaires entre des systèmes qui sont parfois spécialisés ou alors d’utiliser la classification dont vous vous servez habituellement et aussi celle demandée par le Maitre d’Ouvrage. Attention tout de même à la cohérence de l’ensemble ensuite.
  • Il y a quand même un gros travail de préparation de la base de données pour BIMoffice, non ? Oui comme pour bâtir une bibliothèque de CCTP ou bien un gabarit de dessin avec la création des objets ou compositions d’objets.
  • Existe- t-il des bibliothèques structurées selon ces différentes classifications ? Je vous engage fortement à vous intéresser au système Suisse CAN et ECCC qui ont une vision très opérationnelle des classifications.
  • L’avenir c’est quoi ? Selon moi, c’est d’uniformiser un système de classification à minima national, de normaliser son utilisation sur les projets et auprès des Maîtrise d’Ouvrage pour permettre de faciliter les usages BIM autour des la modélisation et de l’exploitation de bâtiments.
  • Existe-t-il des classifications « entreprise » (ex: classification Bouygues)?  Cette pratique même si je la comprends, ayant moi-même utilisé un système personnalisé, ne permet pas de standardiser la classification entre acteurs.
  • Un système de classification européen pour bientôt ? A priori non, même si des travaux sont en cours.

 

N’hésitez pas à nous communiquer vos retours – enquête 5 min – sur ces webinaires pour que nous puissions en programmer d’autres, toujours adaptés à vos attentes !

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