Avec MINnD, bSFrance – Mediaconstruct envoie une délégation française au sommet technique de buildingSMART international à Pekin (26-29 oct.2019) : IFC5 et développements IFC-MVD-bSDD en vue. La data apparait bien évidemment comme centrale dans les travaux de bSI qui a d’ailleurs intégré le projet digiPLACE. Explications.

DigiPLACE : vers la Construction 4.0

C’est un projet H2020 au sein de la Commission Européenne réalisé dans le cadre de « DT-ICT-13-2019 – Digital Platforms/Pilots Horizontal Activities ».

  • But. Créer un écosystème commun d’innovation, de normalisation et de commerce dans le but d’accroître la productivité du secteur et la qualité de ses produits finaux (bâtiments et infrastructures).
  • Pourquoi? Le secteur de la construction se caractérise par une forte présence de TPE-PME, une faible capitalisation, un faible taux d’employés hautement qualifiés, un faible investissement en innovation et une longue chaîne d’approvisionnement. Plusieurs initiatives ont été développées au niveau national pour améliorer l’innovation dans ce secteur. Au niveau de l’UE, certains projets ont été consacrés à la facilitation de l’échange d’informations, de pratiques et de connaissances (par exemple, le RPDC 305/2011 et les niveaux).
  • Thèmes. La numérisation pourrait-elle aider le secteur à résoudre ces problèmes historiques et futurs ? Quel type de numérisation, quel type de marché, quel type de production et de chaîne d’approvisionnement à imaginer ? Quel type de consommateurs pour les produits et services de la Construction ? Comment ces mondes fonctionnent-ils ensemble ? DigiPLACE vise à explorer ces questions avec une analyse approfondie des marchés, des acteurs et des obstacles.
  • Livrable. Définition d’un cadre d’architecture de référence (RAF) pour une plate-forme de construction numérique reposant sur un consensus européen impliquant une vaste communauté de parties prenantes, donnant lieu à une feuille de route stratégique pour mise en œuvre.
  • 1ère action : une enquête – 15 min max. ! https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=RkBfv9yhGUGqir-5-_RicW-Fihy1YURFnGFjtkKKc8BUMjNWTVdUMDBISjAyUkFCQUVVQUo3RTdBRiQlQCN0PWcu&utm_campaign=DigiPLACE&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=78364849&_hsenc=p2ANqtz-9PQmsWMhkORaVlsZKIBthhkt0K-c1frcYQZsVEZ9oMlYsGgNcuCdIh__vn9dkvZuZAqODdNZUW6qoZUjjB0zNIVyl6ww&_hsmi=78364849 . L’une des 1ères tâches de ce projet consiste à identifier le niveau de mise en œuvre des technologies et techniques numériques dans les différentes branches de la construction (savoir quels types d’outils de modélisation 2D / 3D, impression ou numérisation 3D, BIM, outils de gestion, plates-formes de collaboration, etc. sont utilisés par qui, pourquoi, dans quel pays, etc.), pour avoir une vision globale du niveau de connaissance des technologies numériques dans le secteur.

Un besoin partagé d’interopérabilité

Ce programme DigiPLACE n’est pas sans rappeler les travaux de l’Alliance pour l’industrie du Futur sur « l’administration shell » menés par l’Italie, l’Allemagne, et la France ; le projet « Boost Construction » au sein du Contrat de filière pour les Industries de la Construction (CSF IPC) ou encore les travaux multi-filière autour de STEP avec l’Afnet.

On peut remarquer la place centrale de la gouvernance de la donnée dans l’ensemble de ces projets qui ont pour visée stratégique l’Industrie 4.0. Le fait que buildingSMART International et ses chapitres nationaux soient investis dans ces programmes démontrent l’importance de l’interopérabilité et de l’openBIM comme vecteurs d’échanges et de pérennité des données dans le monde de la Construction, l’Exploitation et l’Immobilier.

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