Comment utiliser les systèmes de classification

Bien avant l’avènement des IFC, certains acteurs de la construction ont cherché à classifier les ouvrages d’un bâtiment.

Initialement développés pour faciliter les estimations de coûts dans les premières phases de projet, ces standards de classification sont désormais utilisés pour différents sujets : nommage des calques dans les fichiers de dessin, analyse du cycle de vie, classification des produits, facilitation de la gestion de patrimoine et exploitation-maintenance. Ces classifications sont accompagnées d’une codification à différents niveaux hiérarchiques (généralement 3 ou 4 niveaux) permettant de choisir le degré de finesse selon les besoins. Cette manière de classifier est basée sur la norme ISO 12006-2.

Concrètement

Pour le BIM, les systèmes de classification sont principalement utilisés en complément de classes d’objets IFC pour préciser la qualification des ouvrages. Par exemple, la classe IfcWall désigne les parois de manière générale, mais ne permet pas de distinguer une cloison d’un mur extérieur. On pourra donc, sous le paramètre IfcClassificationReference, attribuer un code de la classification UNIFORMAT II 2015 parmi les suivants : B2010 – Murs extérieurs et  C1010 – Cloisons.

Table de concordance  l’Uniformat 2010 développée par CSI, et l’UNIFORMAT II 2015 développée par ASTM

Dans le tableau ci-dessous détaillant la classification UNIFORMAT II 2015, vous verrez les codes correspondants à la classification Uniformat 2010 dans la dernière colonne, avec un surlignage lorsqu’ils divergent.